Guêpier, chevreuil, sanglier, papillons, fleurs, cerfs... Une sortie vraiment pleine de surprises
Voilà encore une de ces balades qui font du bien aux yeux. La mission numéro un était de montrer à Michaël mon coin à guêpiers. Pas déçus le garçon ! Un groupe d’une vingtaine d’oiseaux pas très farouches nous offre un joli spectacle de vols planés et de couleurs exotiques (à voir dans l’album photo « printemps »). Mais Michaël ne lève jamais très longtemps les yeux du sol et s’arrange toujours pour trouver une plante « intéressante »:
"- Oh regarde, ça c'est un Bugle de Genève ! il est différent du bugle rampant car ses feuilles ont trois dents et...
- Ouais ouais, sinon t'as vu comme ils sont beaux les guêpiers."
Heureusement, parfois on trouve des plantes vraiment rares, ou tout simplement rigolotes, comme Ranunculus nodiflorus qui ne pousse que dans les milieux humides temporaires et qui est menacée d’extinction, ou la très commune Chélidoine, ou Herbe aux verrues, dont la sève orange sert à soigner les verrues.
(Une Belle-dame sur un Bugle de Genève)
Quelques photos et une sieste sous un chêne plus tard, nous prenons la direction d’un fameux coin à chevreuil pour faire un affût. Après quelques minutes (heures ?), Michaël (toujours lui), qui, rappelons le, est maître de conférence en biologie animale à l’université paris 6, s’écrie :
« Oh mais il y a une vache au milieu du champ. »
Je regarde... pas de vache, mais juste un gros sanglier.
« Non c’est pas possible, t’as confondu un sanglier avec une vache ! ».
Morts de rire pendant 10 minutes.
A la tombée de la nuit, on aura quand même la visite d’un brocard (chevreuil mâle) que je ne réussis à photographier qu’au prix d’une longue approche car ce coquin est très loin de notre affût.
En repartant, on s’arrête près d’un champ connu pour abriter une harde de cerfs. Ils sont bien là, 6 ou 7 individus dont un grand mâle qui reste à l’écart. Il fait très sombre, les photos seront pour la prochaine fois.
(Brocard en lisière de forêt)